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Inspirations

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Le 17 décembre dernier, j’ai eu la surprise de ma faire inviter au musée des Arts Décoratifs à Paris, pour la sortie du livre « Inspirations, le moment Japon » aux éditions Gallimard.

Chose étonnante, ce livre a été réalisé par Mazda, qui a souhaité aller à la rencontre des femmes et des hommes qui entretiennent un lien entre les cultures japonaises et françaises.

C’est plutôt une démarche inédite entreprise par le constructeur automobile japonais, qui a rassemblé une sélection exigeante de talent lié au Japon, en France.

Mais avant de vous parler plus du livre, parlons un peu de la soirée… 🙂

 

La soirée 

Je ne suis pas un grand habitué de ces soirées, mais on peut dire que le musée des Arts Décoratifs et les éditions Gallimard avaient plutôt bien organisés les lieux :  dans l’aile du musée dédié à l’exposition « Objets Inspirés, 1867-2018 » (vous avez vu la relation avec le titre ? :o) des projections de lumières sur les murs de l’entrée reprenaient le titre du livres, ainsi que des motifs japonisant et … des kanji que je comprenais pas 😀

Musique, ainsi qu’un buffet qui commençait doucement à se mettre en place, un coin à Sake, un coin pâtisserie, le tour organisé par Issé Izakaya, Tomo, Sylvain Huet (notre Sake samurai français, organisateur du Salon du Sake, à Paris), tous présents dans le livre.

Mais le bon côté de la soirée aussi, c’était la possibilité d’accéder à l’exposition Objets Inspirés (toujours en cours, jusqu’au 3 mars 2019), faisant partie des japonismes en France.

J’étais arrivé assez tôt, donc j’ai préféré commencer par profiter de la visite et je peux vous dire que c’est vraiment agréable de se promener dans un musée quasi vide 🙂

En réalité, seule une japonaise (qui me disait quelque chose, on y reviendra plus tard :o), m’avait devancée dans la visite.

J’ai commencé la visite par les deux premiers niveaux, regroupant principalement les objets anciens de l’exposition. La mise en place des objets m’a beaucoup fait penser aux musées au Japon : les objets sont bien protégés (souvent derrière du verre) et avec un petit texte d’explication. Très épuré.

Ensuite, il commençait à faire faim et ça tombait bien, à peine sorti du second niveau, qu’on m’a proposé des sushi.

J’ai grignoté un peu et j’ai découvert le stand de Saké, où Sylvain Huet était présent, afin de présenter et faire déguster quelques sakés. J’ai pu goûter un sake de Yamagata vraiment très bon et surtout discuter et écouter Sylvain Huet parler avec passion du sake.

En échangeant un peu, il m’a confirmé que les sakés d’Ishikawa étaient parmi les meilleurs du Japon et les plus travaillés. Ishikawa represente よ ☝️.

En bref, c’était vraiment très intéressant de pouvoir un peu discuter avec un vrai connaisseur et passionné de sake. Il est d’ailleurs l’organisateur du Salon du Saké et la prochaine édition aura lieu du 5 au 7 Octobre 2019.

Toute bonne chose ayant une fin, j’en ai commencé de nouvelles, en prenant un peu de champagne et des mini dorayaki (genre de pancake japonais fourrés à l’anko généralement) chez Tomo (ils ont une boutique à Paris et sont dans le livre également) goûts yuzu & matcha.

Puis j’ai décidé d’aller finir la visite par le troisième et dernier niveau de l’exposition, qui on dirait est plutôt dédié aux années récentes.

Pas si récent quand même 😀

Je suis une poupée… n’ai pas peur 😮

Ancien ou récent ? 😮

C’est limite un peu exposition / art moderne, c’est pas mal. On y trouve des œuvres assez originales et plutôt surprenantes.

À cet étage, j’ai une nouvelle fois croisée cette japonaise qui me semblait familière, occupée à prendre ses photos 😀

J’ai beaucoup aimé ce kimono !

Puis, de retour au coin buffet, croisée à nouveau et finalement je suis allé l’aborder et c’était bien… Mari, de ❃Cahier du Japon

Du coup, on a pu discuter un peu et c’était un vrai plaisir de la rencontrer, c’est une personne charmante. Je la connaissais surtout sur Twitter, mais elle possède également une chaîne Youtube (un peu moins active), ainsi qu’un compte Instagram.

Elle s’est récemment lancé en Free-lance comme traductrice, donc n’hésitez pas à faire appel à elle 🙂

Et comme elle aime aider les gens à apprendre le japonais, elle a ouvert un deuxième compte instagram afin de faciliter l’apprentissage de mots/phrases en japonais : https://www.instagram.com/cahierdejaponais

Regardez un peu comment ça se présente, c’est vraiment une bonne idée je trouve :

 

Le livre

C’est un livre portrait / photos, qui vous présente des Femmes et des Hommes ayant des liens avec le Japon, exerçant principalement un métier s’inspirant des arts ou artisanats japonais.

Vous y retrouverez, par exemple, un fleuriste, un saké-samouraï, un lunetier ou encore une calligraphe.

La plupart des professionnels présentés exercent à Paris ou en région parisienne (quelques-uns en province et sur internet).

Pour chaque personne présentée, on retrouve son portrait, ainsi qu’un texte d’une dizaines de ligne le présentant, ainsi que son activité, quelques photos illustrant son métier et son adresse.

Le livre en totalement « bilingue », c’est à dire qu’il y a à chaque fois un texte en français ET en anglais.

Vous pouvez trouver le livre en vente (15€) dans les boutiques référencées ci-dessous :

​GALERIE TANAKAYA
4, rue Saint-Sulpice 75006 Paris
Tél : 01 43 25 72 91

JAPAN BLUE
25, rue Saint-Paul 75004 Paris
Tél : 09 70 91 20 20

PATISSERIE TOMO
11, rue Chabanais 75002 Paris
Tél : 09 67 77 96 72​

TISSUS JHIN
15 rue Ferdinand Duval 75004 Paris
Tél : 01 83 06 42 53

BOUTIQUE SENTO
6 bis, rue e l’Abbaye 75006 Paris
Tél : 09 83 68 88 22

 

Mon avis

La qualité du livre, des photos et même le grammage des pages est vraiment bon !

Il est également plutôt compact, un peu comme un format poche, mais plus en longueur (hauteur).

Si comme moi, vous habitez en région parisienne et traînez depuis quelques années dans les boutiques japonaise, je pense que quelques personnes et boutiques vous serons déjà connus.

Par contre, il y a plusieurs femmes et hommes de passion, exerçant principalement dans l’artisanat qui ne demandent qu’à être découverts 🙂

En gros, c’est un premier pas plutôt bien réussi pour Mazda et qui demanderait peut-être une seconde édition moins centrée sur Paris.

N'hésitez pas à donner votre avis :-)

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