En 2013, comme j’ai commencé à en parler dans l’article du parc Rojyou, c’était l’année du premier voyage au Japon de mes parents et tant qu’à faire, autant choisir le printemps, pour profiter des cerisiers 🙂
Avec ma femme, nous avions planifié deux semaines de voyages pour leurs faire découvrir le Japon, en essayant d’inclure des destinations et villes « courantes » pour un premier voyage, mais pas que.
Si vous suivez le blog, vous savez que j’ai déjà parlé du Kiyomizu-dera à plusieurs reprises : Un article complet, que vous pouvez consulter ici et un article durant la saison de Momiji.
Pour cet article, je vais donc me contenter de vous faire un résumé en photo, durant la saison des Sakura.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous conter notre arrivée… 🙂
L’aventure
Notre première destination était Kyoto et le premier jour, déjà, a été une vraie aventure : Le vol était au départ de CDG, pour une arrivée à Tokyo (Narita), mais nous avions prévu de rejoindre Kyoto, via Shinkansen, dès notre arrivée.
Normalement, ce devait être faisable sans problème, tout en n’arrivant pas trop tard à Kyoto… Mais le climat en avait décidé autrement !
Le vol c’était déroulé sans problème, mais à l’approche de Narita, Tokyo et sa région étaient touchés par un vent extrêmement fort, qui m’a valu une de mes plus belles frayeur en avion : Le pilote a tenté, malgré la force du vent, un atterrissage et on pouvait voir, à travers les hublots, l’aile gauche de l’avion à deux doigts de toucher la piste, tellement l’avion était poussé par le vent !
Le pilote a heureusement réussi a redresser, remis les gaz et l’avion a redécollé, avec tout les passagers bien poussés au fond du siège ! Nous sommes ensuite restés près de 1H30 à tourner au dessus de Narita, attendant que la force du vent diminue… en vain !
Là où c’était vraiment stressant, c’est de voir les hôtesses japonaises, elles-même pas à l’aise, certaine entrain de prier 😮
Après 1H30 interminables de boucles (sans tv, sans accès aux WC), le pilote n’avait plus le choix, car le carburant devait manquer… Il a retenté la manœuvre d’atterrissage et bien que l’avion était toujours bien en travers, tout c’est finalement bien passé… OUF !
Avec ce retard, nous nous sommes pressés pour récupérer les valises et effectuer les démarches du Rail Pass, dans l’agence JR dédiée. L’hôtesse d’accueil nous apprends en même temps que le N’ex (Narita Express) ne roule pas, à cause des vents trop forts…
En bon français, je lui demande rapidement, en la coupant plusieurs fois, comment faire pour rejoindre Tokyo, car nous devons nous rendre à Kyoto. Elle, en bonne japonaise, récite, sans s’arrêter son blabla commerciale et fini par me dire, que suite à ce problème, la société JR nous offre des billets pour emprunter la ligne concurrente, Keisei.
Et là, on se dit, ah ouais… on est bien au Japon ! (coucou la sncf :o)
On traverse une bonne partie de l’aéroport, pour rejoindre le quai de la ligne Keisei et une fois presque atteint, mes parents ont remarqué qu’ils avaient oublié une valise ! Je suis donc retourné dans le terminal, au guichet ANA, où, un téléphone est posé, avec une pancarte indiquant un numéro de téléphone à composer pour ce genre de problème.
J’appelle, je leur explique et l’on m’indique de patienter, à l’extérieure de la zone de retrait des bagages (on ne peut pas re-entrer, par mesure de sécurité).
Après quelques minutes d’attente, une femme de la compagnie ANA, arrive en courant, avec ma valise, vérifie mon tag et passeport, me remet ma valise et limite s’excuse, alors que bon, c’était un peu notre faute 😀
Bref, après tout ça, nous voilà enfin dans le train, certes local, mais en route pour Tokyo Station !
Nous y sommes arrivés vers 20H, avec presque 2H30 de retard sur l’heure prévue et les ennuis continuent : le vent est toujours là, la plupart des Shinkansen ne partent pas… et il y a une queue monstre à la gare pour réserver un ticket.
Mais après avoir discuté avec un agent JR, un Shinkansen pour Kyoto part dans quelques minutes : nous voilà partis à courir, avec nos grosses valises pour finalement réussir, de peu, à monter… OUF !
Avec tout ça, nous sommes arrivés à presque minuit à Kyoto : heureusement que l’hôtel était tout proche de la gare 😀
Le temps d’une bonne douche, dodo et levés tôt le lendemain pour commencer les visites, avec le Kiyomizu-dera 🙂
le Kiyomizu-dera et ses cerisiers, en photo

Le Kiyomizu-dera ne connait pas la crise 🙂

Cerisiers tombant

Déjà un peu tombés…

La porte Nio-mon et ses variétés de Sakura

Je suis encore passé par le chemin de derrière… 😮

La plateforme, légèrement entourée de cerisiers encore fleuris

J’aime bien toujours m’amuser avec ce pique de rambarde et la tour de Kyoto en fond 🙂

Rien de spécial, je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien cette photo

La queue pour boire l’eau de la cascade Otawa est toujours longue, quelque soit la saison 🙂

On dirait une pagode au loin !

La pagode Koyasu : en été il faisait trop chaud, en hiver trop froid… Enfin, j’ai pu l’approcher au printemps 😀

La pagode de l’entrée et les montagnes en fond, ça le fait !

Le sanctuaire en entier 🙂
En conclusion
Vous l’aurez compris, j’aime beaucoup le Kiyomizu-dera 🙂
Il faut dire que ce sanctuaire vaut vraiment le déplacement et encore plus durant les deux saisons phares japonaise : l’automne et le printemps !
Et puis, la balade que l’on peut faire, juste après la visite, dans le quartier d’Higashiyama est tellement agréable et vivante, qu’il serait dommage de s’en passer en allant à Kyoto 🙂

Vous pourriez même croiser des mariés perchés, dans les rues d’Higashiyama 🙂