Le Ninna-ji (仁和寺) est un temple situé au Nord-Ouest de Kyoto.
Comme il est un peu excentré de la ville, il a fait parti d’une journée un peu marathon, durant notre visite en 2010, car il était sur la route d’autres lieux visités la journée (dont le Kinkaku-ji).
Je ne me souviens plus de la raison (fermeture ? cérémonie ? travaux ?), mais à l’époque, nous n’avons pu visiter son Goten (palais) et ses jardins, qui sont parmi les plus beaux de l’ancienne Capitale.
Un peu d’histoire
Le temple Ninna a été fondé en 888 par le cinquante-et-unième empereur du Japon, Uda (宇多天皇).
Il appartient à la secte Shingon (眞言 / 真言), prenant inspiration du bouddhisme indien et qui est aujourd’hui encore, l’un des courants majeurs du bouddhisme japonais.
À la fin de son règne, l’Empereur se tourna vers la religion, en devenant prête, puis en se retirant au Ninnaji. Par la suite et jusqu’en 1869, il était coutume d’avoir un des fils de l’Empereur occupant la fonction Grand Prêtre au temple.
Le temple fut détruit pendant la guerre civile d’Onin (応仁の乱), puis reconstruit au 17ème siècle.

L’immense porte en bois d’entrée
La visite du Ninna-ji
Prenez les baskets, car ça commence par un immense escalier, pour passer sous cette non moins imposante porte en bois. L’allée qui en débouche est également impressionnante et, si on à l’impression d’être à deux pas du Honden, ce n’est qu’illusion !

Après la grande porte, ils avaient la flemme 😀
Il faudra marcher entre 5 à 10 minutes, passer sous une porte plus modeste, pour enfin atteindre le bâtiment principal, doré à souhait 🙂

On a l’impression que les dorures datent de la veille 😮
La pagode vaut également le détour et est étonnement bien conservée.

4 ou 5 étages ? 😮
Et malheureusement, ça sera tout pour cette fois…
N’ayant pu entrer pour visiter le Goten et ses jardins, j’espère avoir l’occasion d’y retourner une prochaine fois et particulièrement durant la saison des cerisiers, car le Ninna-ji est très connu pour ses différentes variétés de Sakura 🙂